Ensevelie sous cualquier raz-de-maree de sanctions sans precedent, l’economie russe semble tenir le coup. L’activite economique se maintient et una valeur du rouble par rapport au dollar americain et a l’euro est plus elevee qu’avant l’invasion de l’Ukraine. Una Russie a-t-elle gagne la guerre economique ?
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La resilience sobre l’economie russe ne signifie pas cual les sanctions sont inefficaces, croit Martin Carrier, charge sobre cours au departement sobre sciences politiques sobre l’Universite sobre Montreal et specialiste de su Russie.
« Il asi como en des choses qu’on ne voit pas, dit-il. L’impact des sanctions doit etre envisage anti?rtico algun horizon sobre moyen et long terme. »
Des Moscovites au encuentre de su capitale russe marchent devant un magasin sobre souvenirs vendant des chandails arborant le president Poutine cajolant algun chiot, acerca de mai dernier.
L’economie fonctionne relativement bien, les citoyens n’ont peut-etre anadido acces a McDonald’s et a IKEA, mais ils ont d’autres options. Il y no ha transpirado a eu cualquier mouvement de panique au debut, un peu comme ici au debut de la pandemie, mais ca s’est stabilise. Il n’y en pas de colere dans una population.
Des milliers de Russes ont perdu leur emploi acerca de raison du depart des entreprises etrangeres, ce qui, a long terme, pourrait etre plus complique a gerer pour le gouvernement russe, estime Martin Carrier.
Les pays qui ont reagi a l’invasion de l’Ukraine sobre multipliant les sanctions pensaient pouvoir mettre l’economie russe K.-O bien. assez rapidement. Ca ne s’est pas produit. Meme ce qui a ete presente : « l’arme nucleaire », l’eviction de el Russie du systeme international de paiement SWIFT, n’a pas eu l’effet escompte.
Sobre fait, depuis les premieres sanctions imposees a la Russie lors de l’invasion de el Crimee en 2014, les Russes ont augmente leurs reserves de devises etrangeres et mis anti?rtico pied leur propre systeme sobre paiement, MIR, qui permet de continuer les echanges avec les pays allies.
Jusqu’a tout recemment, una Russie en respecte les echeances sobre paiement sur sa dette etrangere, meme si les sanctions ont rendu inaccessible fusiona partie de ses fonds sobre devises etrangeres.
Des trous dans le raton
Le mur cual les pays occidentaux ont construit a coups de sanctions pour isoler la Russie a de gros trous, le petrole et le gaz, qui sont les definitivos sources de revenus du pays, muestre Angelo Katsoras, analyste geopolitique a la Banque Nationale.
Una Russie, troisieme producteur mondial de petrole, n’a aucun probleme a vendre son produit ailleurs dans le monde, dans les pays qui n’imposent pas de sanctions. Le petrole peut voyager pareja bateau autant cual partenaire pipeline, rappelle l’analyste.
Pour ce qui est du gaz naturel, les exportations russes ont baisse, mais le prix acerca de forte hausse compense la baisse des volumes.
Les pays sobre l’Union europeenne se podrian mover sont entendus pour reduire sobre 90 % leurs importations sobre petrole russe d’ici una proposito de l’annee. « Il faudra voir l’impact de ca superior tard cette annee », dit-il, en soulignant que la Russie doit faire face a aglutina inflation vertiginoso et que la plupart des observateurs s’attendent a ce cual l’economie russe plonge sobre recession dans les prochains mois.
Le ministre des Affaires etrangeres de la Russie, Serguei Lavrov, rencontre resultan homologue sobre l’Arabie saoudite, le prince Faisal ben Farhan En el-Saud a Riyad, le 31 mai dernier.
Il ne reste adicional beaucoup de munitions sobre reserve pour les allies de l’Ukraine, a part couper l’Europe du gaz naturel russe, estime Angelo Katsoras.
Ce n’est pas fusiona solution a court terme, selon lui. « Les infrastructures necessaires pour changer le flux est-ouest du commerce du gaz prendront des annees a construire », precise-t-il.
Ce qui reste a faire est le superior ardu, convient aussi Martin Carrier. « Pour des gouvernements democratiques, c’est difficile sobre prendre des decisions qui ont amalgama incidence majeure anti?rtico l’economie. »
Una Russie fournit a l’Europe 10 % du gaz naturel qu’elle consomme. Cette dependance inscribiri? reduit a mesure que les pays trouvent d’autres fournisseurs, mais le gaz russe reste vital pour plusieurs economies de la zone euro, dont celle de l’Allemagne, poids lourd europeen.
Selon la banque centrale allemande, l’economie du pays plongerait sobre 5 % en caso de que elle devait inscribiri? passer du gaz russe.
Une economie resiliente
Le rouble a impar seulement maintenu sa valeur, mais il s’est renforce en raison des mesures severes de controle des changes imposees novia y el novio l’Etat russe.
L’economie russe resiste encore assez debido a a l’assaut des sanctions, en caso de que on referente a croit les chiffres officiels du gouvernement. Selon l’Institut de statistiques Rosstat, le produit interieur brut du pays est referente a hausse sobre 3,cinco % au premier trimestre. L’inflation est en hausse, a 12 %, mais una solidite du rouble compense referente a partie l’augmentation des prix. Le rouble en impar seulement maintenu sa valeur, mais il s’est renforce referente a raison des mesures severes de controle des changes imposees aux particuliers, aux entreprises et aux partenaires commerciaux qui font toujours apano avec una Russie, qui sont forces sobre payer referente a roubles.
Hausse des revenus d’exportation
Les revenus que tire la Russie sobre ses exportations sobre petrole et sobre gaz sont acerca de hausse, malgre une baisse des volumes de vente sobre 27 % depuis le debut sobre l’annee. Les prix eleves du petrole, partenaire exemple, font anadido cual compenser una baisse des ventes anti?rtico le marche europeen. L’Inde, la Chine et plusieurs autres pays d’Asie ont augmente leurs achats sobre petrole russe, et l’Europe continuera prix geek2geek d’en acheter pour 300 millions de dollars par jour jusqu’a la objeto sobre l’annee.
